Le chanteur libanais Assi Helani a offert au public du Festival international de Carthage une belle soirée toute en couleur rappelant les années d’or de la chanson arabe.
Après dix ans d’absence, la star arabe Assi Helani a fait un retour triomphal dimanche dernier sur la scène du Théâtre romain de Carthage dans le cadre de la 55e édition du Festival international de Carthage, ouvrant la soirée avec une chanson très évocatrice de cette longue absence en l’occurrence «Ya Bit Al Ahbab Al Ghorba Haddadatni» avant d’enchaîner les tubes qui ont fait sa notoriété longue de plus de trente ans de chanson réussies.
Avec sa voix du Liban profond et sur des thématiques à la fois romantiques ou folkloriques et sur rythmes tantôt tarabiques tantôt puisés dans le patrimoine traditionnel du Liban avec la présence incontournable de la Tabla, Assi Helani a offert au public du Festival International de Carthage une belle soirée toute en couleur rappelant les années d’or de la chanson arabe.
Au bonheur d’un public acquis d’avance venu en masse à la rencontre de leur idole, Assi a chanté plusieurs tubes dont «Wana Mareg marrit», «Ya Nakira Al maarouf», «Ouli Jay», «Mali sabr Ya Nass», «Ana Ya Tir», «Ya Mima».
Assi a également offert à son public des chansons puisées dans ses nouveaux albums dont «Edhaki Bass Edhaki», «Saalouni Idha kont Bahebbak» ou «Moch Talabi Hobbak».
Mais la grande surprise de la soirée fut la montée sur scène de son fils Walid qui a chanté avec lui ««Am Yessalou Kif Jounounek Betehammalou», à travers laquelle ce jeune artiste a démontré ses grandes capacités vocales et sa maîtrise de la scène, ce qui lui augure une grande carrière dans le domaine de la chanson.
